Quand les grands esprits se rencontrent [PV Jessica]

Invité

En me réveillant se matin, je ne me sentais pas très bien, ma gorge était en feu, j’avais tellement mal que j’avais un peu de mal à parler, ce qui commença à m’énerver au plus haut point. Encore heureux qu’aujourd’hui nous étions Samedi, car j’avais du mal à m’imaginer dans cette état au lycée pendant les cours. Que Dieu bénisse le week-end !!! J’essaya de me souvenir comment j’avais put attraper cela, la seule réponse qui me passa par l’esprit fut mes excusions tardives dans la forêt tous les soirs de la semaine pour étudier les animaux nocturnes.
Une bonne demie-heure après, j’entendis des bruits de pas dans les escaliers ; je retourna rapidement sous ma couette et éteignis les lumières. Un instant plus tard, Marie ouvrit ma porte après avoir frappée trois fois, ma gouvernante intriguée que je ne sois pas déjà en bas en train de prendre mon petit déjeuner comme à mon habitude, alla ouvrir les rideaux et s’accroupit devant moi en me questionnant d’une voix presque maternel :

- Bonjour Mademoiselle.
Comment vous sentez-vous ?? Vous avez l’air bien fragile… Etes-vous malade ??

- Ne t’inquiète dont pas pour si peux, lui répondis-je difficilement pour la rassurer, j’ai juste attraper un peu froid, c’est rien, il faut seulement que je me repose…

- Si vous le dites, me dit-elle en se mordant la lèvres inférieur avec ses dents signe d’une grande inquiétude de sa part, je vais tout de même vous apporter un sirop pour votre gorge, comme cela vous pourrez vous exprimer normalement.

- Merci beaucoup Marie, la remerciais-je

Je ne sais pas quand ma gouvernante est passée prendre soin de moi, j’ai juste le souvenir de l’avoir vus refermer mes rideaux avant que je plonge dans un sommeil très profonds.
Quand je me réveilla, je n’avais plus du tout mal à la gorge, ce qui est une très bonne chose. Je me leva de ma couche, mis mes pantoufles et ma robe de chambre et rouvrit mes rideaux qui cachaient un temps brumeux. Je jeta rapidement un coup d’œil à mon réveil, mes yeux s’écarquillèrent de stupeur en voyant qu’il était déjà midi !! Je me dirigea donc dans ma salle de bain pour prendre une douche bien chaude. Une quinzaine de minutes plus tard, j’étais en train de m’habiller. Pour aujourd’hui j’avais choisi de mettre un pantacourt s’arrêtant à mes genoux ; pour le haut j’avais opté pour un tee shirt noir simple, par dessus j’enfila une veste légère rayé en noir et rouge, au bout de la capuche se trouvait des pointes représentant des oreilles de chat. Je laissa mes cheveux légèrement ondulés descendre en fines boucles sur mes épaules. Pour ne pas paraître trop fatiguée devant les gens que je risquais de rencontrer en me promenant dans Forks, je maquilla mes yeux en dessus et e dessous avec un épais trait en noir de jais, je mit du mascara pour que mes cils soient plus grand, je mit sur mon visage très peu de fond de teint ayant la même couleur que ma peau. J’appliqua un léger rouge à lèvres de couleur marron foncé. En me contemplant dans le miroir je me mise à rire, car je ressemblait beaucoup à ma tante Quileute habitant dans l’ancienne maison de mon grand père, donc chez son père. Malgré nos dix ans de différences, en nous croisant dans la rue, maquillé et habillé de la même façon, les gens pourraient penser que nous sommes des sœurs jumelles !!

En retournant dans ma chambre je prit une brochure qui montrait les horaires d’ouverture de la bibliothèque, il me restait encore une heure et quart…
Pour passer le temps, je pris ma pochette de dessins, quelques crayons de ois et certains de couleurs pour faire des ombres. En cherchant ce que je pouvais dessiner je trouvais trois dessins que je n’avais pas encore fini, un de Jacob Black, d’Isabella Swan et d’Alice Cullen. Je me mise au travail tout de suite. Pour mon Quileute préféré je crayonna une pleine lune et un loup hurlant en haut d’un rocher en arrière plan, juste derrière son portrais. Pour la vampire je la fit avec une magnifique robe rouge sang enlacé par Jasper. Et pour terminer Bella était assise dans l’herbe avec autour d’elle plusieurs personnes : Jessica, Lily, Emma et moi ; au loin derrière un arbre en pouvait apercevoir Edward cacher en train de fixer Isabella.
Une fois tout cela fini, je regarda ma montre et m’aperçus que deux heures étaient déjà passer !! Je rangea donc mes chefs d’œuvres dans leurs pochette, les mis dans mon sac en bandoulière noir où je venais d’ajouter trois livres que je devais rendre.
Je descendis, mit mon blouson en cuir noir et mes converses avant de me rendre au garage. Une fois dans ma voiture je mit autour de mon poignée mon bracelet porte-bonheur que Jacob m’avait fabriqué il y a très longtemps, quand nous étions encore jeunes.
Je mit le contacte et me dirigea vers la bibliothèque qui se trouvait assez loin de ma maison.

Je me gara sur un parking qui se trouvait à proximité de l’endroit où je voulais le rendre car celui de la bibliothèque était pleins, surtout qu’il n’y avait que très peu de places.
Quand j’entra dans l’endroit le plus calme que je connaisse, je déposa les livres que je devais rendre. La bibliothécaire m’interpella gentiment en me saluant :

- Bonjour Evangeline, comment vas-tu ??

- Très bien. répondis-je en lui faisait un sourire chaleureux.

- Au faite, le livre que tu avais commander « Apprendre à dessiner les créatures mystérieuses du monde entier » est arrivé, tiens le voilà.

La vieille femme me le donna avec un grand sourire, je la remercia poliment. Puis je me dirigea vers une table vide et loin du bruit du coin pour enfants. Je dépose mon blouson au dos de la chaise que j’allais occuper dans très peu de temps, et pose mon sac à terre après avoir sortis ma pochette à dessins, mes crayons et mon nouveau livre sur la table. Avant de me remettre à dessiner, je remarqua un livre qui avait l’air assez intéressant, je me lava et me dirigea vers ce dernier. Et bien sûr, comme je fais rarement attention à l’endroit où je marqua, je me pris les pieds dans ceux d’une chaise qui venait de reculer brusquement, et je tomba à terre. Heureusement que j’eu le réflexe que mettre mes mains devant pour ne pas avoir de choc au niveau de la tête.
J’entendis quelqu’un étouffer un rire, puis une main se tendis pour m’aider à me relever, en levant la tête je reconnue Jessica Stanley, je lui souris et la remercia pour son aide :

- Merci beaucoup Jessica, c’est très gentil de ta part.
Et oui, je sais je fais une belle maladroite.

Le vendredi fut une journée terrible. Jess avait passé la journée à faire des avances à Mike et celui ci n'avait rien vu. Il ne voyait en elle qu'une amie gentille avec qui il pouvait parler de tout et de rien. Il la prenait comme un meilleur ami, ils parlaient de voiture, de sport et de tout ce qu'il pouvait évoquer avec un ami GARÇON ! Sauf que Jessica ne voulait pas qu’être sa meilleur ami, son copain garçon, sa confidente ! Elle était en rage quand elle quitta le lycée. Eric proposa de la ramener mais elle refusa froidement l'invitation. Elle était à bout de nerf et la soirée qui arrivait promettait d'être tout aussi horrible. Jess mit son sac sur ses épaules, remonta sa veste et son col et parti vers la sortie de Forks. Elle habitait hors de Forks. Elle était à quelques kilomètres, rien de bien méchant car elle aimait marcher. Elle était à l'Ouest de la ville à l'opposé de la réserve indienne. Elle habitait une petite maison en lisière de la forêt, où elle n'allait que rarement pour chercher des mûres et d'autres fruits pour ses gâteaux. Jess marchait tout en pensant à COMMENT elle pouvait faire comprendre à Mike qu'elle l'aimait. Elle l'aimait désespérément, éperdument ! Jess n'avait d'yeux que pour lui, elle ne vivait que pour lui, elle était belle et populaire pour lui ! Elle était tous ce qu'il voulait et pourtant il ne la voyait pas ! Il voulait Bella, timide, maladroite et étrangement attirée par les Cullen. Plus bizarre à Forks il n'y avait pas -_- Jess était triste, si triste, désespéré, complètement hors d'elle et haineuse. Elle marchait de plus en plus vite, en retournant dans sa tête la question du qu'est-ce qui n'allait pas chez elle ? Elle ne tremblait pas au passage des voitures, ni des camions d'ailleurs. Elle ne sentit pas la pluie qui commençait à tomber, ni le vent qui lui ébouriffait les cheveux. Elle n'entendait même pas la sonnerie de son portable. Elle était coupée du monde quand elle était plongée dans ses pensées. Elle n'était ni vampire, ni loup-garou et ne pouvait réfléchir qu'a une seule chose à la fois. C'était déjà bien trop pour elle, pauvre fille. Jess arriva devant chez elle. C'est uniquement à se moment là qu'elle sorti de sa torpeur. Elle entendait déjà les cris de sa mère contre son frère. Elle s'arrêta sur le pallié et soupira. Là voila chez elle -_- Elle aurait donné tout l'or du monde pour être ailleurs ! Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas sa famille ! Elle adorait sa mère et son père mais son frère était détestable. Quelque part au fond d'elle une partie lui disait qu'elle n'y pouvait rien que c'était comme ça et qu'elle devait l'aimer ainsi. Elle s'efforçait d'écouter cette voix mais c'était dur, très dur ! Elle poussa la porte et vit sa mère hurler dans la cuisine. La routine quoi !

Qu'est que tu fiches ici toi Hurla-t-elle contre Jess

Ben, je rentre cela ne se voit pas -_-

Nous avons rendez-vous chez le médecin pour ton père dans dix minutes alors tu t'occupes de ton frère

C'était donc pour ça les hurlements et le coup de téléphone. Sa mère voulait qu'elle se dépêche de rentrer et son frère ne voulait surtout pas rester seul avec Jess. C'était bien sa veine -_- Voila la soirée qui attendait Jess. C'est fou car quand on voit Jessica Stanley au lycée tout va bien. Personne ne se doute qu'en rentrant c'est des hurlements et des reproches que Jess reçoit. Personne n'ose imaginer cela quand on voit cette jeune fille bien coiffé, bien maquillé, bien habillé et qui fait toujours ses devoirs. Mais la dure réalité revient forcement à un moment donné. Jess jeta son sac à terre et se laissa tomber sur une chaise de la cuisine. Sa mère était déjà dans la voiture et son père passa avec le manteau à moitié enfilé.

Soyez sage tout les deux. Dit-il en toisant Jess

Pour son père, Jess était la plus grande et forcement la plus autoritaire. Elle était donc responsable des bêtises de son frère. Ce dernier ayant bien comprit le principe de son père en profit pour faire baver Jess dés qu'ils tournaient le dos. Jess ferma les yeux et entendit l'enfer l'appeler :

Jessicaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!

Si le diable avait eut un nom, il se serait appelait Fred. Son petit frère. Pour Jess ni les vampires, ni les loups-garous, ni les sorcières, ni les fantômes, ni les morts-vivants n’étaient dangereux. Seulement son frère était un monstre terrifiant et horrible. Il avait tous justes 8 ans mais c'était une créature de Satan.
**
Jess ouvrit les yeux dans son lit sur un soleil éclatant. Elle était épuisée, éreintée, fatiguée. Elle se tourna dans son lit et entendit déjà les grognements de son père contre son frère. Les hostilités avaient reprit, la paix et le calme étaient passés. Jess sauta de son lit sachant que si son frère était passé à la cuisine il n’allait pas tarder à passer dans sa chambre. Elle prit un jean et une chemise et ouvrit la porte à la volé. Ici le matin c'était déjà le combat. D'ailleurs dans les escaliers son frère hurlait car elle avait prit de l'avance. Jess n'écoutait pas les insultes et se rua vers la salle de bain : le seul endroit de la maison calme. Une fois à l'abri, elle s'assit sur les toilettes et mit sa tête entre ses mains. Elle souffla et se réveilla doucement avec les tambourinements de Fred à la porte. Elle se leva lentement et se glissa sous la douche. Elle ouvrit l'eau chaude et resta plusieurs minutes en proie à une envie de pleurer. Elle ne voulait qu'une chose c'était le calme et la tranquillité ! Elle entendit la voix de sa mère derrière la porte.

Jessica, sort de là IMMEDIATEMENT. Ton frère doit prendre sa douche aussi. Presse-toi un peu !

J'arrive maman -_-

Jess soupira et sorti de la douche. Elle s'enroula dans une serviette et se porta devant la glace. Elle sorti sa brosse à dent et entreprit un brossage serein mais elle frissonna quand sa mère frappa à la porte. Allez hurlait-elle. Jess se rinça la bouche et jeta l'éponge. Elle prit ses affaires et ouvrit la porte. Aussitôt une tornade y entra et claqua la porte. Elle n'avait même pas eut le temps de s'habillé, la poisse. Elle s'enferma dans sa chambre et s'habilla. Elle prit sa trousse de maquillage et se mit la même tête que d'habitude. Elle n'arriva pas à faire partir les grandes cernes en dessous de ses yeux. Elle se regarda et sourit. Ce n’était pas trop mal. Elle avait un jean bleu clair avec une chemise verte. Elle avait maquillé ses yeux de vert et d'orange et un fond de teint capable d'embellir son visage. Elle mit des ballerines vertes aussi et se coiffa rapidement, les cheveux long, raide tombant en arrière pour dégager son visage. Elle prit son sac et y fourra d'autres objets. Aujourd'hui, comme tous les autres week-ends, elle ne le passerait pas chez elle. Plus elle restait loin de sa maison, mieux elle était. Elle sorti rapidement en disant à sa mère qu'elle allait à la bibliothèque. Jess souffla un peu quand elle ferma la porte d'entrée. Enfin tranquille. Elle marcha de bon cœur vers Forks. Il faisait un soleil agréable avec quelques nuages mais c'était toujours mieux que la pluie ou la neige. Jess s'efforça de ne penser à rien. Elle marcha la tête dans les nuages, en regardant les oiseaux, en comptant les voitures. Elle arriva un peu plus tard à l'endroit voulut. Elle poussa la porte et entendit quelques cris venant du coin enfant. Elle s'en détourna vivement et parti dans la direction opposé. Elle flâna dans les rayons et trouva enfin le livre qu'elle voulait. Les dix petits nègres d'Agatha Christie. Elle s'assit à une table et entreprit sa lecture en SILENCE. Quel bonheur ! Elle fut agacée par le mystère du roman. C'était Rachel qui lui avait conseillé mais Jess se demandait comment elle pouvait lire un truc pareil. Jess n'était pas patiente. Elle n'aimait pas ne pas savoir, il fallait qu'elle sache qui était l'assassin tout de suite. Elle ferma le livre et recula d'un geste vif sa chaise. BOUM ! Oups, il y avait quelqu'un. Jess se retourna et rit quand elle vit que c'était Eva ! Elle ne la connaissait pas trop, mais l'avait déjà vu quelques fois dans les couloirs. Elle lui tendit une main pour l'aider à se relever. Jess rit à la remarque d'Eva.

Mais non, il y a plus maladroite que toi Wink

Excuse-moi, je ne suis pas encore tout à fait réveillé et je ne t'ai pas vu. C'est plus moi qui suis gauche aujourd'hui.
Mais au fait, je croyais qu'il y avait que moi pour commencer un week-end par une visite à la bibliothèque.

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